Le dromadaire
Survivre dans le désert
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Qui est-il ?
Il vit et il est adapté aux déserts du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. Récemment, en Australie il est redevenu à l’état sauvage !
Le pelage d’hiver, long et de couleur foncée, laisse place l’été à un pelage estival très court par un phénomène appelé : la mue. On peut voir alors de longs lambeaux de poils sur son dos. Il n’est nullement malade, mais il MUE.
Haut sur pattes et élancé, il est utilisé comme animal de bât et comme monture.
Comment vit-il ?
De longs poils protègent ses oreilles et ses yeux, ses narines peuvent se fermer pour lutter contre le vent et le sable ; les doigts de chaque pied sont réunis dans un coussinet qui facilite l’appui sur le sable.
Il peut à volonté élever ou abaisser sa température interne. Privé d’eau, ses écarts de température sont considérables ; elle peut s’abaisser à 4º la nuit, pour monter à 41º aux heures torrides sans que l’animal transpire. Ses besoins en eau sont donc réduits, et c’est une explication de la résistance à la soif des dromadaires! Mais une fois déshydraté, il peut boire d’une seule traite 120 litres d’eau !
Le « Régiment des dromadaires »
Il fut créé lors de la campagne d’Egypte par Bonaparte en 1799, remarquant les limites de l’utilisation du cheval et l’usage divers que les arabes faisaient des dromadaires. Ainsi, le dromadaire a servi de bête de charge, de trait et de monte pour L’Armée française lors de son occupation en Egypte.
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Où vit-il ?
Déserts tempérés (Mongolie), déserts chauds (Sahara, désert Simpson d’Australie) et déserts froids (polaires) démontrent, contrairement à l’idée reçue, que la chaleur n’est pas un critère pour définir les milieux désertiques. Le point commun à tous les déserts est le manque d’eau.
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